III. Identifier les mécanismes de coordination

La spécialisation du travail rend nécessaire la coordination des acteurs de l'entreprise. La coordination des activités doit permettre aux différentes composantes de l'entreprise d'agir en cohérence. Mintzberg décrit six principaux mécanismes de coordination :

• Ajustement mutuel : ensemble d'interactions plus ou moins formalisées entre opérateurs. La coordination est faite « d'arrangements ». Adaptée quand la complexité de la coordination et le nombre d'acteurs sont faibles.

• Supervision directe : fait intervenir un acteur dont le rôle est de prendre en charge la coordination entre opérateurs. Adaptée lorsque la complexité augmente.

• Standardisation des procédés : des règles formalisent les façons de faire. Le suivi des protocoles et procédures garantit la coordination entre tous.

• Standardisation des résultats : résultats précisés à l'avance et standardisation des objectifs. Adaptée pour des entreprises de grande taille multidivisionnelle.

• Standardisation des qualifications : prérequis de qualifications ou de compétences formalisées de façon à ce que les opérateurs aient une connaissance implicite des manières de s'ajuster et de travailler ensemble. Adaptée aux bureaucraties professionnelles constituées d'experts, tous formés dans les mêmes parcours de formation (comme les hôpitaux, où les infirmières et les médecins sont issus de parcours de formation standardisés, et où leurs interactions sont précisées dans des protocoles (standardisation des procédés) ou sont implicitement connues par les professionnels du fait de leur formation).

• Standardisation des normes : les valeurs et la culture jouent le rôle de mécanisme de coordination. Adoptée dans beaucoup de start-up comme Blablacar.